Le guide kiné arthrose
Guide pratique contre l’arthrose : des exercices et conseils pour prévenir et soulager l’arthrose. Utile pour tous ceux qui en ont besoin.
L’alimentation des sportifs
La diététique pour le sport : du coureur à pied au pratiquant de cross-fit, utile pour tous !
Sport et alimentation
2ème partie du livre : l’alimentation des sportifs : conseils en nutrition pour atteindre vos objectifs de performance, tout en préservant votre santé.
Réhabilitation
E-book pour vous guider dans le processus de réhabilitation de la cheville, du pied et des orteils en utilisant un langage simple et compréhensible
Les pathologies du genou
Les pathologies du genou sont fréquentes car c’est l’une des articulations les plus complexes de l’organisme, avec de multiples contraintes mécaniques, à la fois dynamiques (flexion/extension, rotation), et statiques (forces exercées par le poids du corps). C’est pourquoi on les rencontre plus fréquemment chez les sportifs (contraintes dynamiques) ou chez les personnes souffrant de déformations ou de surpoids (contraintes statiques).
La complexité de l’anatomie du genou impose un diagnostic précis par imagerie médicale, pour toujours apprécier au mieux l’étendue parfaite des lésions.
Les différentes pathologies du genou traitées en kinésithérapie
Lésions des ligaments croisés
La rupture totale ou partielle des ligaments croisés est très fréquente, en particulier dans certains sports comme le ski, le football ou le basketball. Malgré sa solidité et son épaisseur de 7 à 9 mm, c’est le LCA qui est le plus souvent lésé. Sa rupture provient le plus souvent d’une torsion excessive en valgus (déviation interne) ou en varus (déviation externe), plus rarement d’une hyper-extension.
La rupture du LCP résulte quant à elle de la libération d’une énergie cinétique ciblée sur la face antérieure du genou, qui provoque le recul du plateau tibial et la rupture ligamentaire.
Le traitement des ruptures de ligaments croisés peut être fonctionnel, en associant immobilisation type strapping et rééducation fonctionnelle, ou une chirurgie type ligamentoplastie suivie d’une rééducation fonctionnelle.
Le choix chirurgical s’impose en première intention sur des sujets pour lesquels le risque d’entorse est important, ou l’instabilité articulaire trop handicapante dans leur exercice quotidien ou leur sport. Cette réparation du ligament s’effectue habituellement par une greffe tendineuse, le plus souvent avec le tendon ischio-jambier (technique DIDT), éventuellement avec le tendon patellaire (technique KJ) ou le tendon du quadriceps (technique TQ).
Lésions des ligaments latéraux
Le ligament collatéral médial, constitué de deux faisceaux (profond et superficiel), est le plus souvent atteint, de manière isolée ou en association avec une rupture du LCA.
La rupture du LLI est souvent liée à un valgus forcé du genou, opposé parfois à une hyper-rotation externe du tibia, créant la mise sous tension de ce ligament médial et sa rupture plus ou moins complète.
On distingue ainsi 3 stades d’entorse, qui décideront de la stratégie thérapeutique. Une entorse de stade 1 privilégie le traitement fonctionnel sans immobilisation, alors que les entorses de stade 3 et 3 privilégient le traitement orthopédique sans chirurgie, sauf en cas de rupture associée du LCA.
Arthrose du genou
La gonarthrose ou arthrose géniculée se traduit par une dégradation progressive du cartilage, avec remaniement de l’articulation et ostéophytose. C’est une pathologie fréquente des seniors, pouvant aussi se manifester plus précocement chez des sujets jeunes, atteints d’une instabilité du genou ou d’une lésion chronique.
Sa prise en charge est souvent polyfactorielle, avec traitement médical, visco-supplémentation (infiltration d’acide hyaluronique) ou chirurgie.
La kinésithérapie permet de ralentir les effets délétères consécutifs à l’arthrose, comme l’amyotrophie ou la formation de lésions invalidantes.
Elle permet aussi d’accélérer la récupération sur une chirurgie du genou, fonction de la technique choisie : greffe de cartilage, ostéotomie, arthroplastie partielle (prothèse uni-compartimentale ou PUC), arthroplastie totale (prothèse totale de genou ou PTG)…
Les questions que vous vous posez
Charles
Publié le 20/03/24
Jérôme Auger
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