Fasciite plantaire : si vous avez mal sous le pied, lisez ça avant qu’il ne soit trop tard
Cette douleur lancinante qui transperce votre talon dès le premier pas du matin. Ce supplice revient à chaque démarrage après une période assise. Cette souffrance qui s’intensifie au fil de la journée n’est pas juste “une douleur au pied” à ignorer. Vous souffrez probablement d’une fasciite plantaire, une affection très connue qui touche près de 10% des Français au cours de leur vie, et qui, sans prise en charge adaptée, peut devenir chronique et sérieusement handicapante. En effet, jusqu’à preuve du contraire on ne va pas marcher sur les mains et vos pieds vont devoir continuer à vous porter.
Qu’est-ce que la fasciite plantaire ? Comprendre la pathologie pour mieux la combattre
La fasciite plantaire (également appelée aponévrosite plantaire ) est une inflammation du fascia plantaire, cette bande fibreuse de tissu conjonctif qui s’étend du calcanéum (os du talon) jusqu’à la base des métatarsiens (les os longs des pieds). D’un point de vue anatomique, ce fascia est composé principalement de fibres de collagène organisées en trois faisceaux distincts (médial, central et latéral), le faisceau central étant le plus épais et le plus souvent impliqué dans cette pathologie.
Contrairement à une idée reçue, l’épine calcanéenne ou épine de Lenoir n’a rien à voir avec la douleur de l’aponévrosite plantaire. L’épine peut être une calcification découverte fortuitement. Il ne s’agit en aucun cas de vouloir la casser dans le traitement.
Ce fascia joue un rôle biomécanique très important pour l’équilibre et la statique générale du pied :
Il maintient l’arche longitudinale du pied
Il absorbe et distribue les forces lors de l’impact ou le contact du pied au sol
Il participe au mécanisme de ressort d’énergie lors de la phase de propulsion de la marche
Lors de chaque pas, votre fascia plantaire subit une tension considérable. Des études biomécaniques ont démontré que, pour une personne de corpulence moyenne, cette structure supporte une charge pouvant atteindre 2 fois le poids du corps lors de la marche, et jusqu’à 3,5 fois lors de la course à pied. Une sollicitation répétée et excessive peut dépasser les capacités d’adaptation et d’amorti de cette structure. Pourtant, cela ne revient pas à dire qu’il faut arrêter de marcher et de courir. En revanche, cela implique de la mécaniser (la renforcer) et de l’aider avec la musculature des muscles intrinsèques du pied.
Les véritables causes de la fasciite plantaire : au-delà des idées reçues
Contrairement à une idée répandue, la fasciite plantaire n’est pas simplement due à une inflammation. Les analyses histologiques des tissus affectés révèlent plutôt un processus de dégénérescence tissulaire caractérisé par :
Une désorganisation des fibres de collagène (les fibres sont désorganisées au lieu d’être bien alignées normalement pour répondre aux contraintes)
Une augmentation anormale de fibroblastes (cellules qui produisent du tissu conjonctif)
Une hyperplasie vasculaire (prolifération des vaisseaux sanguins)
Une diminution de la densité des fibres élastiques
Une absence notable de cellules inflammatoires dans les cas chroniques
Cette distinction est importante car elle explique pourquoi les approches uniquement anti-inflammatoires médicamenteuses ont une efficacité limitée sur le long terme.
Les facteurs de risque scientifiquement établis sont multiples.
Facteurs intrinsèques :
Anomalies biomécaniques du pied (pronation excessive, pied plat ou pied creux)
Raccourcissement du tendon d’Achille et de la chaîne musculaire postérieure
Faiblesse des muscles intrinsèques du pied
Torsion excessive du tibia
Inégalité de longueur de membre inférieur
Âge (plus fréquent entre 40 et 60 ans)
Indice de masse corporelle élevé (chaque augmentation d’une unité d’IMC accroît le risque d’aponévrosite plantaire de 1,4%)
Prédisposition génétique (variant du gène COL5A1 impliqué dans la synthèse du collagène)
Diabète de type 2 (prévalence 42% plus élevée que chez les patients diabétiques de type 1 et 64% plus élevée que chez les sujets non diabétiques)
Facteurs extrinsèques :
Chaussures inadaptées (manque d’amorti dans la semelle, chaussure inadaptée en taille comme des mocassins trop serrés, chaussures trop rigides en cuir, soutien insuffisant de la voûte plantaire, contrefort trop rigide)
Augmentation soudaine de l’intensité ou du volume d’activité physique
Surfaces d’entraînement trop dures
Station debout prolongée, particulièrement sur des surfaces dures
Microtraumatismes répétés comme lors de la course à pied
Kilométrage en course à pied
Epidémiologie
La fasciapathie plantaire représente l’un des types de blessures aux pieds les plus courants et constitue la source la plus récurrente de douleur au talon.
Voici les points clés :
Prévalence générale : 1 0% à 15% de la population générale ressentiront des plaintes associées à cette pathologie au cours de leur vie
Aux États-Unis : Environ 2 millions de personnes cherchent un traitement chaque année
Impact économique : Coût estimé entre 192 et 376 millions de dollars en 2007
La prévalence est particulièrement élevée chez certains groupes :
Coureurs : Incidence plus élevée que chez les personnes sédentaires
Coureurs non ultra-marathoniens : C’est la blessure musculosquelettique la plus fréquemment rapportée avec la tendinopathied’Achille
Danseurs : Forte prévalence en raison de la flexion plantaire maximale de cheville associée à la dorsiflexion maximale des articulations métatarsophalangiennes
Concernant l’âge et la récupération :
Pic d’incidence : Entre 40 et 60 ans
Durée de récupération : Parmi les 10 principales blessures du coureur à pied, c’est celle qui présente le temps de récupération le plus long (médiane de 5 mois)
Ces données sont issues de multiples études scientifiques publiées entre 2003 et 2021.
Les symptômes révélateurs : ne les ignorez pas au risque d’aggraver votre douleur
La présentation clinique de la fasciite plantaire est généralement caractéristique :
Douleur précise à la partie antéro-interne du calcanéum, précisément au niveau de l’insertion du fascia
Douleur de remise en charge : particulièrement intense après une période de repos (premiers pas du matin, lever après position assise prolongée)
Douleur mécanique : diminution après “dérouillage” matinal puis augmentation au cours de la journée puis calmée par le repos
Aggravation lors de la montée des escaliers, de la marche pieds nus ou sur la pointe des pieds
Test de l’extension passive de l’hallux positif (douleur exacerbée lors de l’extension du gros orteil)
Point douloureux à la palpation de la tubérosité médiale du calcanéum
Une étude publiée dans le Journal of Foot and Ankle Research a démontré que sans prise en charge adaptée, 80% des patients voient leurs symptômes persister au-delà de 12 mois, avec des répercussions significatives sur leur qualité de vie, leur capacité à travailler et à pratiquer une activité physique.
Pourquoi le diagnostic précoce est crucial : les complications à éviter absolument
Si vous ignorez les soins, la fasciite plantaire peut entraîner :
Atrophie du coussinet graisseux calcanéen : cette structure située sous le talon, composée de cellules graisseuses logées comme dans une cire d’abeille, joue un rôle crucial d’amortisseur. Sa détérioration, mise en évidence par IRM, diminue considérablement sa capacité d’absorption des chocs, majorant ainsi les douleurs
Formation d’une épine calcanéenne : bien que longtemps considérée comme la cause de la douleur, les études d’imagerie ont démontré que cette excroissance osseuse est plutôt une conséquence des tensions chroniques exercées sur le pourtour de l’os du talon ( = le périoste calcanéen). Cette épine calcanéenne est présente chez 50% des patients souffrant de fasciite plantaire, elle n’est cependant pas systématiquement douloureuse. On retrouve même des aponévrosites plantaires très douloureuses sans présence d’épine calcanéenne chez les patients
Rupture du fascia plantaire : complication rare mais grave, survenant généralement après infiltration de corticoïdes, elle entraîne un effondrement de l’arche plantaire et des douleurs chroniques
Syndrome douloureux régional complexe : dans certains cas, une sensibilisation centrale peut se développer, transformant une douleur initialement nociceptive en douleur neuropathique bien plus difficile à traiter. Le SDRC ou avant appelé Algo neuro dystrophie est une pathologie bénigne mais très douloureuse et très longue à soigner
Pathologies de compensation : l’adoption de schémas de marche antalgiques pour compenser l’appui douloureux sur le talon peut générer des problèmes secondaires au niveau des genoux, des hanches et du rachis lombaire. Une étude récente publiée dans Clinical Biomechanics a démontré des modifications significatives des pressions plantaires et des moments de force articulaires chez les patients atteints de fasciite plantaire
L’approche kinésithérapique fondée sur les preuves : au-delà des traitements symptomatiques
La prise en charge kinésithérapique de la fasciite plantaire s’appuie sur des données probantes et des recommandations de pratique clinique validées. Les kinésithérapeutes du réseau IK proposent une approche multimodale dont l’efficacité est scientifiquement démontrée :
1. Évaluation et bilan initial :
Avant toute intervention, un bilan précis est réalisé, comprenant :
Analyse dynamique et statique de la posture et de la marche
Évaluation des amplitudes articulaires, notamment de la dorsiflexion de cheville
Mesure de la force des muscles intrinsèques et extrinsèques du pied
Tests spécifiques (navicular drop test, Foot Posture Index, etc.)
Palpation des zones douloureuses et détection des points gâchettes myofasciaux associés
2. Techniques manuelles ciblées
Thérapie manuelle : mobilisations des articulations talo-crurale, subtalaire et médio-tarsienne pour améliorer la mécanique et la mobilité du pied. Une méta-analyse publiée dans le Journal of Orthopaedic & Sports Physical Therapy a démontré qu’une amélioration de la dorsiflexion de cheville permet de réduire significativement les contraintes sur le fascia plantaire. La limitation de la flexion dorsale de la cheville est associée à une rétraction de l’ensemble de la chaîne postérieure incluant les ischio jambiers, les triceps suraux
Techniques myofasciales : libération des restrictions du fascia plantaire et des chaînes musculaires associées. Les recherches récentes utilisant l’IRM dynamique ont confirmé l’efficacité de ces techniques pour modifier les propriétés viscoélastiques des tissus conjonctifs leur permettant une meilleure absorption des contraintes
Dry needling : utilisation de puncture sèche dans les points gâchettes myofasciaux, particulièrement efficace pour les muscles gastrocnémiens, soléaire et court fléchisseur des orteils, dont l’implication dans la fasciite plantaire est bien documentée
Massage transverse profond : technique de Cyriax appliquée perpendiculairement aux fibres du fascia pour stimuler la régénération tissulaire, lutter contre les adhérences et réorienter les fibres de collagène
3. Programme progressif de renforcement musculaire
La littérature scientifique actuelle place les exercices de renforcement au centre de la prise en charge, avec un niveau de preuve élevé (grade A) :
Étirements spécifiques du fascia plantaire : réalisés avant le premier lever matinal et plusieurs fois par jour. Une étude randomisée contrôlée a démontré une réduction significative de la douleur après 8 semaines, supérieure aux étirements classiques du tendon d’Achille
Renforcement des muscles intrinsèques du pied : exercices progressifs de “pied court” ou “pied creux-pied plat”, d’enroulement des orteils et de contrôle neuromusculaire. Des recherches utilisant l’échographie ont objectivé une augmentation de l’épaisseur des muscles intrinsèques après 4 semaines d’entraînement à raison de 3 séances de renforcement par semaine
Exercices excentriques progressifs : particulièrement efficaces pour stimuler la régénération du collagène et restaurer les propriétés mécaniques du fascia. Le protocole développé par Alfredson, initialement pour les tendinopathies achilléennes, a été adapté avec succès pour la fasciite plantaire
Exercices de stabilité de la cheville : des exercices à visée stabilisatrice et proprioceptive de la cheville ont démontré un effet thérapeutique réduisant la douleur de l’aponévrosite plantaire car la cheville étant mieux maintenue, le pied est moins sollicité et les contraintes sur le fascia diminuent
4. Thérapies instrumentales complémentaires
En complément des techniques manuelles et des exercices, nos kinésithérapeutes utilisent des outils thérapeutiques dont l’efficacité est soutenue par la recherche :
Ondes de choc radialeset ondes de choc focales : stimulation de l’angiogenèse (création de nouveaux vaisseaux sanguins) et de la production de facteurs de croissance. Une méta-analyse récente a confirmé leur efficacité avec un taux de réussite de 72,1% chez les patients souffrant de fasciite plantaire chronique.
Thérapie laser de basse intensité : effet biostimulant sur la synthèse de collagène et réduction de la douleur par modulation des médiateurs inflammatoires
Technique de strapping et taping : application de bandes de tape non extensibles afin de stabiliser la voûte plantaire afin de soulager les douleurs de l’aponévrosite
5. Éducation thérapeutique et conseils personnalisés
Gestion de la charge : modification temporaire des activités pour respecter les capacités tissulaires et progression contrôlée du retour à l’activité
Conseils sur le chaussage : caractéristiques spécifiques selon la morphologie du pied et l’activité pratiquée
Orthèses plantaires : personnalisées selon le profil biomécanique (soutien de l’arche médiale, décharge de la zone d’insertion du fascia). A faire confectionner chez le podologue
Auto-traitements : utilisation de balle de tennis ou de rouleau pour automassage, application de strapping, programme d’exercices à domicile
Témoignages et données probantes : des résultats concrets
Marie L., 42 ans, patiente : “Après 6 mois de douleurs quotidiennes et plusieurs traitements inefficaces, j’ai consulté un kinésithérapeute. En 8 séances, ma douleur a diminué de 80%. Aujourd’hui, je peux à nouveau marcher et faire du sport sans appréhension.”
Thomas B., 38 ans, coureur amateur : “Ma fasciite plantaire m’empêchait de courir depuis presque un an. Les kinésithérapeutes d’IK n’ont pas seulement traité ma douleur, ils ont identifié et corrigé les défauts de ma foulée qui étaient à l’origine du problème. Trois mois plus tard, j’ai pu reprendre progressivement la course et même participer à un semi-marathon sans douleur.”
Ces témoignages concordent avec les données de la littérature scientifique. Une étude prospective publiée dans le Clinical Journal of Sport Medicine a démontré que 87% des patients suivant un protocole de kinésithérapie similaire à celui proposé présentaient une amélioration significative après 12 semaines, avec un taux de récidive de seulement 12% à un an.
Ne laissez pas cette douleur s’installer : agissez maintenant
La fasciite plantaire ne disparaît que rarement d’elle-même. Plus vous attendez, plus la récupération sera longue et difficile. C’est la principale cause de douleur sous le talon.
Les premiers signes doivent vous alerter :
Douleur sous le talon au lever du matin
Sensation de raideur à la reprise de la marche après repos
Inconfort qui s’aggrave en fin de journée
Douleur exacerbée après une activité physique
Ne commettez pas l’erreur de penser que “ça va passer tout seul”. Chaque pas que vous faites dans la douleur aggrave le problème et rapproche votre fascia plantaire d’une dégénérescence plus sérieuse. Des études histologiques ont démontré que plus l’intervention est tardive, plus les altérations tissulaires sont importantes et difficiles à corriger et à traiter.
De plus, si la dégénérescence se prolonge et que le fascia commence à se fissurer, vous risquez une rupture totale ou partielle de l’aponévrose dont le traitement même chirurgical est incertain.
Prenez rendez-vous dès aujourd’hui
Nos kinésithérapeutes sont formés aux dernières techniques de prise en charge de la fasciite plantaire, basées sur les données probantes les plus récentes. Un diagnostic précis et une intervention précoce sont les clés d’une guérison rapide et durable.
Dans 70% des cas, une amélioration significative est observée après 6 à 8 séances de kinésithérapie spécialisée. Notre approche individualisée permet d’adapter le traitement à votre situation spécifique, qu’il s’agisse d’une fasciite plantaire aiguë ou chronique, d’origine sportive ou liée à votre activité professionnelle.
Votre premier pas vers la guérison commence maintenant.
Information importante : la kinésithérapie dans le cadre de la prise en charge de la fasciite plantaire est remboursée par l’Assurance Maladie et votre mutuelle en tout ou partie sur prescription médicale. N’attendez plus pour consulter !
Références scientifiques :
Martin RL, et al. Heel Pain—Plantar Fasciitis: Revision 2014. Journal of Orthopaedic & Sports Physical Therapy. 2014;44(11):A1-A33.
Rompe JD, et al. Plantar fascia-specific stretching versus radial shock-wave therapy as initial treatment of plantar fasciopathy. Journal of Bone and Joint Surgery. 2010;92(15):2514-2522.
Rathleff MS, et al. High-load strength training improves outcome in patients with plantar fasciitis: A randomized controlled trial with 12-month follow-up. Scandinavian Journal of Medicine & Science in Sports. 2015;25(3):e292-e300.
Stecco C, et al. Plantar fascia anatomy and its relationship with Achilles tendon and paratenon. Journal of Anatomy. 2013;223(6):665-676.
Cet article vous a plu ? Partagez-le :
Article rédigé par Jérôme Auger
Jérôme Auger est masseur-kinésithérapeute et ostéopathe, spécialisé dans les pathologies liées au sport. Il vous apporte tous ses conseils liés à la kinésithérapie dans ce blog.
Prendre rendez-vous
avec les équipes
de Jérôme Auger
Bénéficiez de l’expertise de Jérôme Auger en prenant rendez-vous avec ses équipes dans votre cabinet IK – Institut Kinésithérapie le plus proche de chez vous ou chez KOSS, votre allié sport du quotidien.
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions. Continuer sans accepter
Fonctionnel
Always active
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Laissez votre commentaire